intro

Il faut bien commencer quelque part. Tous les artistes à succès se sont un jour retrouvés devant le miroir de leur salle de bain, à chanter dans une brosse à cheveux ou à jouer de la guitare imaginaire. Pour de nombreuses vedettes canadiennes et internationales, Toronto a été leur point de départ. C’est dans cette ville qu’ils ont étudié pour la première fois la musique dans un cadre professionnel, qu’ils ont été inspirés par ce qu’ils ont vu dans les clubs ou qu’ils ont peut-être joué leur premier concert devant un public.

Qu’ils soient nés ici, aient déménagé ici, soient passés par ici ou aient immigré ici, nombreux sont les artistes qui considèrent Toronto comme lieu de leur début musical.       

Découvre l’histoire de ces artistes et les lieux qui les ont soutenus au début de leur carrière.

Faire ses débuts

Écoute : Une liste de lecture pour débuter

Cette liste de lecture propose des chansons qui ont été entendues pour la première fois à Toronto et qui mettent en vedette de nouveaux musiciens dont le nom sera bientôt connu dans le monde entier. Que ce soit dans le cadre de leur premier concert, de leur première cassette ou de leur premier festival, ces chansons ont aidé ces musiciens à se lancer sur le chemin de la gloire.

Cette liste de lecture montre également à quel point les salles de concert de Toronto étaient importantes pour la scène musicale de la ville. Sans les soirées à scène ouverte des clubs de Rue Yonge ou les studios d’enregistrement qui pouvaient être réservés pour quelques dollars par les nouveaux artistes torontois, qui sait dans quelles directions ces carrières auraient pu prendre?

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Origin Stories

Histoires de l’origine

Le lieu où un musicien grandit et son cheminement se reflètent souvent dans ses paroles ou ses mélodies. Billy Joel chante sur son état d’esprit new-yorkais depuis plus de quarante ans. Buffy Sainte-Marie intègre les traditions musicales et les chants de la Première nation crie de Piapot dans ses œuvres. Sarah McLachlan, née à Halifax, intègre des éléments celtiques dans ses chansons, reflétant ainsi ses racines néo-écossaises.

Les histoires de l’origine peuvent être une clé pour mieux comprendre l’œuvre d’un musicien. Fais défiler l’écran pour savoir comment Toronto a façonné les artistes et les musiciens qui y sont nés ou qui y ont passé du temps.

Archie Alleyne
Une photographie en noir et blanc montrant une scène de rue. Trois personnes sont debout sur le trottoir. Une femme passe devant en portant un sac à main; deux hommes font la conversation.

Une scène de rue du Kensington Market dans les années 1930, à peu près à l’époque où Archie Alleyne vivait dans le quartier.

Avec l’aimable autorisation de la Kingston Market Historical Society

Archie Alleyne

L’artiste de jazz Archie Alleyne a grandi dans le quartier aujourd’hui connu sous le nom de Kensington Market dans les années 1930.                      

Alleyne a grandi au milieu des vues, des odeurs et des bruits d’un quartier de marché, où les femmes se parlaient en yiddish parmi les boucheries remplies de poulets frais, et où vivaient des communautés italiennes, ukrainiennes, hongroises et afro-canadiennes.

Other Origins

La musique dans tout Toronto

À l’autre bout de la ville, par rapport au Kensington Market où vivait Archie Alleyn, Glenn Gould joue ses premiers morceaux de piano alors qu’il grandit dans la communauté de Beach, dans l’est de Toronto, dans les années 1930 et 1940.

Dans les années 1940 et 1950, Robbie Robertson, du groupe The Band, passe son temps entre le quartier de Cabbagetown, dans l’est de Toronto, et la réserve Six Nations de la rivière Grand. Plusieurs dizaines d’années plus tard, Aubrey Drake Graham (alias Drake) a passé sa petite enfance dans les années 1980 sur Weston Road avant de déménager à Forest Hill.

RobbieR

Regarde : Robbie Robertson démarre

Regarde Robbie Robertson du groupe The Band parler à George Stroumboulopoulos de CBC (et ancien VJ de MuchMusic) sur la façon dont la vie dans la réserve des Six Nations de la rivière Grand lui a fait découvrir une variété de styles et d’instruments de musique. Comment l’expérience de Robbie Robertson en musique country dans la réserve des Six Nations de la rivière Grand a-t-elle contribué à son héritage ultérieur de rock and roll? 

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Avec l’aimable autorisation de l’émission George Stroumboulopoulos Tonight de la CBC. Remarque : Cette vidéo de tierce partie n’est pas sous-titrée.

Voir la transcription

[Dans le studio, deux personnes assises sur des chaises se faisant face et se parlant.]

George Stroumboulopoulos : Racontez-moi l’expérience de jouer de la guitare dans une ville, puis dans la réserve de Six Nations, et cette double vie, vous voyagez d’un endroit à l’autre. Ce que vous avez appris aussi en tant que compositeur.

Robbie Robertson : Quand j’étais très jeune et dans les Six Nations où ma mère se trouvait, c’est là qu’elle est née et qu’elle a été élevée. Et nous sommes de la Nation mohawk. Et, chaque fois que nous y allions, pour aussi longtemps que je me souvienne, il me semblait que tout le monde jouait d’un instrument, racontait des histoires ou dansait. Tout le monde. C’était parce qu’il n’y avait pas d’autres divertissements sur la réserve. Il fallait créer sa propre musique, son propre divertissement. Et c’est ce qu’ils ont fait. On était assis là, comme ça, près de quelqu’un, à jouer de la mandoline ou de la guitare. Je trouvais qu’il y avait une beauté à cela, pour moi, ça m’attirait tellement. Et puis, dès que mes mains étaient presque assez grandes pour faire le tour du manche, et je regardais tous les différents instruments aussi, je, vous savez, à un jeune âge, je me disais que ce truc, ce violon, était plutôt cool. Cette mandoline est géniale. Ces tambours, j’aimais ces tambours. C’était des tambours indiens. Je disais... Mais cette guitare, les filles vont l’aimer, non?

George Stroumboulopoulos : Ah, voilà. Voilà.

Robbie Robertson : Ouais. Et c’était avant l’arrivée du rock and roll, ce qui a été quelques années plus tard. C’était les cowboys, les cowboys avaient des guitares, et ils chantaient du country parce qu’ils vivaient à la campagne. Ils chantaient de la musique country. Donc, c’était des Indiens qui chantaient des chansons de cowboy,

George Stroumboulopoulos : C’est bizarre. Tellement bizarre. Leur avez-vous dit : « Hé, écoutez... »?  

Robbie Robertson : Je me suis dit qu’il y avait eu une ouverture d’esprit à ce sujet et qu’il n’y aurait rien de mal. Il n’y avait rien de pénible. Vous voyez? Pour eux, c’était de la bonne musique. De bonnes chansons. C’était tout. C’était la raison principale pour laquelle on jouait de la musique.

George Stroumboulopoulos : Est-ce que c’est une des raisons pour lesquelles vous pensiez être capable de faire ça, qui était vraiment liée à vos racines, quand The Band s’est fait un nom à Los Angeles?

Robbie Robertson : Je pense que c’est une partie, je pense que tout cela fait partie du tableau. Et puis, quand j’ai ramené cela en ville, à Toronto, quand j’étais enfant et tout, j’avais l’impression d’avoir deux longueurs d’avance. Vous voyez? Et le fait que j’ai amené ça de la réserve. C’est assez extraordinaire que ce soit là que j’aie pris deux longueurs d’avance sur tout.

JackieMittoo

Jackie Mittoo

Jackie Mittoo, chanteur de reggae et organiste révolutionnaire, fait partie des milliers de Jamaïcains à s’installer au Canada à la fin des années 1960, 1970 et 1980. Arrivé à Toronto en 1969, Mittoo a vécu dans une communauté florissante de compatriotes jamaïcains expatriés sur Eglinton West, dans un quartier aujourd’hui connu sous le nom de Little Jamaica (Petite Jamaïque).

Ce quartier, qui compte de nombreux commerces appartenant à des Noirs, notamment des magasins de disques et des restaurants réputés, est devenu célèbre pour sa scène reggae florissante, en partie grâce à la renommée internationale de Mittoo et à ses investissements dans les entreprises locales.

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Photo d’une grande murale de graffitis en couleur sur un mur extérieur. Dans la partie supérieure gauche sont inscrits les mots « Welcome to Reggae Lane » (Bienvenue à l’Allée du reggae). La partie droite de la fresque présente une femme portant un casque d’écoute et un foulard coloré. Au bas de la fresque, on voit une scène de rue avec diverses scènes de personnes et d’enfants en train de jouer.

En 2015, une chaussée située derrière Eglinton Avenue dans le quartier de Little Jamaica, à Toronto, a été rebaptisée « Reggae Lane » (Allée du reggae). Ce nom honore le quartier en tant que plaque tournante de l’enregistrement du reggae à partir de la fin des années 1960, période où Jackie Mittoo s’y est installé.

Fresque par Adrian Hayles

ReggaeLane

Écoute : Reggae Lane

Pour coïncider avec le changement de nom de « Reggae Lane » dans le quartier de la Petite Jamaïque, l’artiste reggae torontois Jay Douglas a composé et enregistré la chanson « Reggae Lane ».

Douglas a également fait partie d’une vague d’immigration de la Jamaïque vers Toronto dans les années 1960 : ses premiers spectacles ont eu lieu à la Central Technical School de Toronto alors qu’il était jeune étudiant. Il est depuis devenu un artiste reggae sélectionné aux prix JUNO.

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reggaelyrics

No new high rise here
Untouched by time
Buildings are left behind
We’re going to Reggae Lane.

— Jay Douglas, « Reggae Lane »
Voir la traduction

Pas de nouvelles tours ici
Inchangés par le temps
Les bâtiments sont laissés de côté
Nous allons à l’Allée du reggae.

Education

Éducation musicale et mentorat

L’éducation musicale au Canada a aidé de nombreux jeunes musiciens à perfectionner leur art. Des leçons classiques de théorie et d’harmonie aux écoles d’art, en passant par les programmes de mentorat et les programmes accélérés de l’industrie, l’éducation musicale a permis à de nombreux musiciens d’apprendre les subtilités de leurs instruments, qu’il s’agisse du piano, du violon ou de la voix.

Gould

Glenn Gould

En 1940, Glenn Gould est admis au Conservatoire de musique de Toronto (rebaptisé plus tard Conservatoire royal de musique) pour étudier le piano. À l’époque, il était l’un des seuls interprètes classiques à avoir reçu sa formation musicale entièrement au Canada.

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Sur une photo en noir et blanc fanée, un jeune garçon est assis à un orgue dans la salle de concert du Conservatoire de musique de Toronto vers 1945.

Glenn Gould jouant de l’orgue dans la salle de concert du Conservatoire de musique de Toronto vers 1945.

Photo par Page Toles. Bibliothèque et Archives Canada, Fonds d’archives Glenn Gould, MUS 109-290, nlc-3749. Succession de Glenn Gould. Avec l’aimable autorisation du Conservatoire royal de musique. Reproduit avec la permission de la succession de Glenn Gould.

Broken Social Scene
Gros plan d’un homme barbu tenant un micro avec les yeux fermés.

Kevin Drew de Broken Social Scene, Toronto.

Photo par Ryan Bolton

Broken Social Scene

Suivre un cours de musique ne consiste pas seulement à apprendre à jouer d’un instrument ou à chanter. C’est aussi l’occasion de rencontrer des amis, de composer des chansons avec ses camarades de classe, ou de former un groupe. Dans les années 1980, les futurs membres du groupe Broken Social Scene, Kevin Drew, Amy Millan et Emily Haines, se sont rencontrés alors qu’ils fréquentaient l’école des arts d’Etobicoke. Les amitiés qu’ils ont nouées lors des cours de musique allaient façonner leur carrière personnelle et professionnelle.

Barenaked ladies

Barenaked Ladies

On ne sait jamais quand on trouvera le prochain guitariste ou batteur du groupe, que ce soit lors d’un cours d’anglais ou en train de faire ses devoirs de mathématiques. De nombreux groupes de Toronto se sont formés au fil des ans par des amis d’école.

Ed Robertson et Steven Page des Barenaked Ladies ont fréquenté la même école secondaire publique de Scarborough dans les années 1980. Ils ont découvert un goût commun pour la musique lors du même concert de Peter Gabriel en 1987.

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RushMates
Gros plan sur deux hommes, l’un tenant une guitare et l’autre, une basse. Le guitariste a ses yeux fermés et il louche. Le bassiste le regarde intensément.

Alex Lifeson et Geddy Lee du groupe Rush jouent au Maple Leaf Gardens en 1981. Photo de Michael Stuparyk, avec l’aimable autorisation des archives photographiques du Toronto Star

Rush

Les futurs guitariste et bassiste du groupe Rush, Alex Lifeson et Geddy Lee, se sont rencontrés pour la première fois dans une école de Willowdale, à North York, à la fin des années 1960. Très vite, ils ont commencé à se retrouver après l’école pour jouer des chansons dans le sous-sol de leurs parents.    

Adolescent, Lee se remettait de la mort récente de son père. Un conseiller d’orientation scolaire l’a encouragé à utiliser la musique comme moyen d’exprimer ses émotions afin de surmonter son chagrin. Lee a souvent dit que c’est sa découverte de la musique à l’adolescence qui l’a aidé à traverser ces moments difficiles.

... La musique a été la première chose que j’ai trouvée avec laquelle j’avais de la facilité et j’ai réussi à m’exprimer.

– Geddy Lee, entrevue avec la CBC, 2016  
PUP

PUP

Le groupe de rock punk PUP est né d’une amitié d’enfance dans les années 1990 entre Nestor Chumak, le guitariste Steve Sladkowski et le batteur Zack Mykul dans le quartier de Junction, à Toronto. Grâce à la possibilité d’assister à des spectacles sans limites d’âge, les amis ont pu assister ensemble aux spectacles dès leur plus jeune âge.                                                                    

 « Si une scène très forte pour tous les âges n’avait pas existé à Toronto, je n’aurais jamais commencé à jouer de la musique et c’est vrai pour nous tous ici », explique Sladkowski. PUP a rendu la faveur : la majorité de leurs spectacles étaient accessibles à tous les âges.

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Une foule enthousiaste applaudit en arrière-plan tandis que Zack Mykula, Nestor Chumak, Stefan Babcock et Steve Sladkowski posent pour une photo sur la scène du Danforth Music Hall, à Toronto. Les quatre hommes sont habillés de manière décontractée, avec des t-shirts graphiques et des jeans foncés. Ils sont accroupis, le dos tourné au public. Les lumières blanches de la scène brillent dans l’air enfumé de la salle. Steve Sladkowki tient sa guitare.

Les membres du groupe PUP, Zack Mykula, Nestor Chumak, Stefan Babcock et Steve Sladkowski, posent pour une photo sur la scène du Danforth Music Hall, à Toronto.

Photo par Amanda Fotes

Jessie Reyez

Jessie Reyez

Alors qu’elle vivait à Toronto, Jessie Reyez a participé au Remix Project, une pépinière qui fournit les ressources nécessaires aux adolescents des communautés mal desservies pour faire progresser leur carrière dans les industries créatives. Elle y a rencontré des mentors et a collaboré avec eux, tissant ainsi des liens dans l’industrie de la musique.

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FR PlaceholderPhoto couleur d’une femme chantant dans un micro sur scène. Elle est rétroéclairée par les nombreuses lumières de la scène.

Jessie Reyez au Danforth Music Hall en tant qu’invitée surprise à un concert d’Allan Rayman.

Photo par Mac Downey. Avec permission de Creative Commons.

First Gigs

Le premier engagement

Que ce soit une soirée à scène ouverte dans un café ou un concours de talents au Massey Hall, un musicien n’oublie jamais son premier concert. Dans les années 1940 et 1950, Toronto a accueilli de nombreux concours et festivals de musique qui mettaient en valeur de nouveaux ou de jeunes talents comme Glenn Gould ou Gordon Lightfoot.

Dans les années 1960, les salles de rock and roll de la rue Yonge ou les cafés folkloriques de Yorkville offraient un espace inclusif à ceux qui rêvaient de devenir musiciens comme Joni Mitchell et Buffy Sainte-Marie pour qu’ils puissent essayer leur musique devant un public.

Dans les années 1970 et 1980, de nouveaux clubs et restaurants le long des rues College et Queen ont permis à de nouveaux musiciens torontois comme Parachute Club ou PUP de se produire en soirée. De tels espaces ont donné aux artistes des occasions bien nécessaires : leur donner un espace pour se produire, collaborer et développer une base d’admirateurs fidèles.

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Premiers engagements fameux

Kevin Drew a fréquenté le Harris Institute de Toronto, où il a étudié le côté affaires de la musique. Il y a rencontré Yvonne Matsell, la principale responsable des réservations musicales pour des clubs comme Ted’s Wrecking Yard, El Mocambo et Horseshoe Tavern. Ce lien va aider son groupe, Broken Social Scene, à faire ses premiers grands concerts à Toronto.

Plusieurs dizaines d’années plus tôt, Gordon Lightfoot avait fait ses débuts au Village Corner, l’un des premiers cafés de Yorkville à proposer de la musique en direct au début des années 1960. Lightfoot s’y est produit en tant que membre du groupe Two Tones, enregistrant son premier album devant un public.

TheHawks
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Cette exposition en ligne utilise des applications tierces, notamment Spotify et YouTube. Vérifiez auprès de l'administrateur Web de votre organisation si vous ne parvenez pas à accéder au contenu de ces chaînes dans l'exposition.

Le Coq d'Or

À partir de la fin des années 1950, les salles de Rue Yonge ont commencé à engager des musiciens et des groupes qui jouaient un nouveau type de musique : le rock and roll. Propriété d’un magnat d’un empire local de quilles, Le Coq d’Or a tenté sa chance avec un jeune chanteur de rockabilly nommé Ronnie Hawkins à la fin des années 1950. Si ce dernier était déjà une vedette lorsqu’il a commencé à chanter devant les foules de Toronto, c’était le premier engagement professionnel pour la majorité de son groupe de soutien, dont la plupart étaient des adolescents ontariens.

Le groupe d’Hawkins n’est pas resté débutant longtemps. Les Hawks ont fini par s’envoler et ont changé leur nom en The Band, redéfinissant la musique Americana en cours de route.

Riverboat

Le Riverboat

Ouvert en 1964 à Yorkville, le Riverboat Coffee House est rapidement devenu le lieu de rencontre incontournable pour tous ceux qui rêvaient de devenir musiciens folk à Toronto, comme Buffy Sainte-Marie et Gordon Lightfoot. Joni Mitchell y a présenté son succès emblématique, « Both Sides Now », devant le public du Riverboat.

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Une publicité en noir et blanc pour les « Hootenannies » du Riverboat Coffee House. Dans la partie supérieure de l’annonce se trouvent quatre images côte à côte de chanteurs et de compositeurs, avec leur nom, le moment où ils se produiront et une brève biographie. De gauche à droite : Leonda, Gordon Lightfoot, Buddy Guy et Joni Mitchell.

Une publicité pour les « Hootenannies » de 1967 du Riverboat Coffee House, qui mettait en vedette une série de chanteurs-compositeurs folk, dont Gordon Lightfoot et Joni Mitchell. L’événement était parrainé par la Toronto Folk Music Guild, qui a également publié un magazine sur la musique intitulé « Hoot ».

TheBamBoo
Un homme portant un chapeau coloré et une veste en jean se penche au-dessus d’une table avec un marqueur permanent à la main. De nombreuses personnes le regardent. À côté de lui, un microphone est posé sur la table.

L’auteur-compositeur-interprète jamaïcain Bunny Wailer signe des autographes après un concert au BamBoo dans les années 1980. Il était l’un des membres originaux du groupe de reggae The Wailers avec Bob Marley et Peter Tosh.

Avec l’aimable autorisation de Patti Habib

Le BamBoo

Dans les années 1980, un nouveau centre de musique en direct a vu le jour à Toronto. Situées le long de West Queen West, de nouvelles salles dans ce quartier, comme le BamBoo, offraient un espace pour les admirateurs de tous les types de musique.            

Lancé en 1983 avec la prestation du Parachute Club, le club a également organisé des événements réguliers de reggae et de musique africaine, souvent en collaboration avec la station de radio locale CKLN-FM. L’épanouissement de la musique ghanéenne et caribéenne dans la ville au cours des années 1980 a rempli le calendrier des événements du BamBoo.